Au nom de la terre, film sorti en salle le 25 septembre dernier, raconte l’histoire d’une famille d’agriculteurs et nous fait réfléchir sur l’évolution du monde paysan. Il nous rappelle de façon réaliste, les conditions de vie des agriculteurs qui subissent fortement la crise de leur domaine. Il dénonce les nombreux suicides de paysans à bout de souffle dus à un système qui les rend dépendants du monde de la chimie.

Le retour de Guillaume Canet, rôle principal du film : "J’ai cet amour de la terre qu’ont les agriculteurs ; un amour indéfectible qui explique les difficultés dans lesquelles ils se retrouvent aujourd’hui. La terre, c’est toute leur vie. […] On leur a dit qu’il fallait faire du rendement, fabriquer à moins cher avec des pesticides et ils l’ont cru de bonne foi. Aujourd’hui, beaucoup sont malades à cause de toutes les substances qu’ils ont respirées et peinent à se sortir de l’impasse où ce système économique qui ne fonctionne pas les a plongés – il faut des années pour passer au bio. Ils se retrouvent à la fois malades, insultés et pauvres. Ils sont complètement démunis", dénonce l'artiste.

Nous avons été touchés par les messages et les questionnements que posent ce film et nous vous invitons à le découvrir : il rend compte des transformations du monde paysan et de ses difficultés. Soyons acteur, personnellement et professionnellement d’une agriculture 100% durable : pour le bien-être de nos agriculteurs, pour notre santé et celle de notre environnement ! 

Bon film !